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Français - Méthodologie de l'épreuve rédactionnelle

Updated: Aug 28, 2018



Il existe deux types de rédaction au brevet:

- l’écrit d’invention

- l’écrit d’argumentation


Chacun de ces types de rédaction repose sur une méthodologie et une organisation définie. L’évaluation du brevet en Français vise à déterminer si l’élève sait organiser sa pensée et l’expliquer de façon compréhensible à l’écrit. On ne peut pas écrire n’importe quoi, n’importe comment.


Ces deux méthodologies suivent la même trame de base. Cette trame peut-être utilisée pour des rédactions en anglais, en histoire-géographie et en SVT. Elle se base sur l’organisation de la pensée de façon rigoureuse et scientifique.


1. Organisation de base.

Lorsque l’on sait organiser sa pensée, on sait le faire à l’oral et à l’écrit. Le but de s’exprimer est d’être compris/e par notre interlocuteur/trice, c’est-à-dire, de lui faire comprendre nos idées, nos arguments, notre point de vue. Cela peut servir à convaincre, à justifier, à informer, etc.


L’organisation de base de la pensée peut être différente selon les cultures. En France, on demande aux élèves d’acquérir une organisation assez rigoureuse, presque scientifique, cela nous vient notamment du siècle des Lumières. Mais dans certaines cultures, l’organisation de la pensée est différente. Au niveau collège au Brésil par exemple, un texte n’a pas besoin d’être structuré de façon particulière, la façon d’organiser les idées est moins rigoureuse qu’en France. C’est pour cela que parfois des débats entre différentes cultures sont compliqués, car on ne s’exprime pas tous de la même manière.


S’il y a différentes organisations de la pensée, alors pourquoi se prendre la tête à apprendre la méthodologie française qui semble si compliquée?

Tout d’abord, il faut s’adapter au système si l’on veut passer à travers sans trop de difficultés et de souffrances. Pour un collégien qui passe le brevet, cela signifie entre autre s’adapter à la méthodologie de l’examen pour le réussir et donc ne pas rester bloqué en 3 ème éternellement.


Ensuite, ce système, bien que compliqué au premier abord, est en fait assez simple et répétitif lorsqu’on en a l’habitude. C’est un système qui fonctionne comme une recette de cuisine et qui ne demande pas beaucoup d’imagination.


Un autre avantage de cette méthodologie est qu’elle est très efficace. Elle permet, à l’oral comme à l’écrit, de facilement exprimer sa pensée, de la faire comprendre à l’interlocuteur ou au lecteur de façon claire et donc d’avoir son attention. Elle est très efficace pour enrichir le sujet dans un débat d’idées, surtout si les autres participants ne la connaissent pas ou ne la maîtrisent pas.


Enfin, la rigueur de la méthodologie française permet de créer rapidement des variantes ingénieuses et individuelles. Au collège, on vous demande uniquement de la maîtriser, ce qui n’est déjà pas facile. Mais lorsque les bases sont acquises, on peut par la suite créer et dévier de l’organisation de base. Certains auteurs le font. Cela rend l’argumentation unique et organisée à la fois. Cela lui donne donc de la valeur et fait qu’elle a un poids.

Pour l’instant, tenons-en-nous à l’organisation de base de la pensée telle que vous devez l’apprendre. Elle se définit selon le schéma suivant:

2. Plan pour un écrit d’argumentation

L’écrit d’argumentation consiste à répondre à une question posée en faisant une réponse claire et organisée dans le but de défendre ou d’exposer son opinion. Voici la trame pour rédiger ce type de texte:

Connecteurs introductifs: En premier lieu…./ En deuxième lieu…., Tout d’abord…., Premièrement……

Connecteurs logiques: Il a deux catégories, les connecteurs logiques qui introduisent des propos qui confirment les arguments précédents - De même, En effet, De plus, ….

Et des connecteurs logiques qui introduisent des propos qui infirment les arguments précédents - En revanche, Au contraire, Alors que, Mais, Cependant, ….


3. Plan pour un écrit d’invention

L’écrit d’invention consiste à écrire un récit (véridique ou pas) en suivant l’organisation de base d’un récit.




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